Avec la pandémie, les employeurs ont expérimenté le télétravail à grande échelle. Fort de cette expérience, ils réfléchissent désormais à l’utilisation des espaces de bureaux qui n’accueilleront désormais plus tous leurs salariés au quotidien.
« Acourt terme, on craint beaucoup de morts dans le secteur du coworking. » Les propos de Jean-Yves Huwart, fondateur de SocialWorkplaces.com sont partagés par l’ensemble des acteurs du coworking belge.
En cette période de pandémie, les revenus sont en berne. Les centres d’espaces de bureaux partagés, bien que restés ouverts, ne sont guère pris d’assaut. Mais certains semblent toutefois tirer leur épingle du jeu.
« Actuellement, les centres d’affaires, qui offrent des bureaux privatifs fermés et où depuis le parking, vous entrez avec un badge, ont la cote », explique Édouard Cambier, président de la Belgian Workspace Association et fondateur de Seed Factory. Les enseignes proposant des services de gestion du courrier et de colis arrivent aussi à garder la tête hors de l’eau.
Les centres de coworking axés sur des espaces flexibles, de la restauration, des solutions de coaching, des solutions événementielles ont, eux, plus difficile.