Forte d’un vaste programme, la Belgian Workspace Association (BWA) a réuni la semaine dernière le secteur des business centers, du coworking et des bureaux flexibles pour un séminaire consacré aux défis, aux opportunités et à l’état général des affaires. La rencontre a eu lieu dans ‘The Faculty’, qui offre des espaces de travail et de réunion dans l’ancienne école vétérinaire d’Anderlecht. Plusieurs spécialistes du secteur ont pris la parole, devant une soixantaine de participants.

L’organisation fête cette année son 35e anniversaire et est présidée par Kevin Van Den Bosch depuis le début de l’année. À l’aide d’images générées par l’IA, il a décrit l’évolution d’un business center selon Chat GPT, et ce à quoi il pourrait ressembler d’ici dix ans. Bien qu’il y ait plus de verdure et de lumière naturelle, la technologie ‘d’il y a dix ans’ semble dépassée. En revanche, la perspective à 2035 montre des applications déjà utilisées à divers endroits aujourd’hui. Van Den Bosch a ainsi montré que l’intelligence artificielle est un outil utile qui peut prendre en charge de nombreuses tâches, mais qu’elle ne peut certainement pas tout remplacer.

Besoin de chiffres objectifs
La société de conseil mondiale Urbanite, présente à Bruxelles depuis quatre ans, soumet chaque année le marché des bureaux à une analyse approfondie. Tamás Polster, partner et cofondateur, a indiqué que la proportion d’entreprises utilisant une approche hybride s’est stabilisée depuis l’année dernière et se situe autour de 70 % en Belgique. Le nombre de jours de télétravail est en moyenne de 2,6 jours par semaine, ce qui est conforme au reste de l’Europe. Pour les lieux de travail flexibles, les emplacements centraux et facilement accessibles dans les zones urbaines, dotés de suffisamment d’équipements, sont privilégiés. Polster ne s’attend pas à ce que le retour complet au bureau soit pour bientôt, comme l’ambitionne Amazon aux États-Unis. Il souligne que les entreprises sont conscientes des avantages du télétravail, mais qu’elles essaient encore d’en tirer le meilleur parti. Deux tiers des entreprises laissent leurs employés partager les lieux de travail disponibles, contre un peu plus de la moitié l’année dernière. Cette tendance devrait encore s’accentuer. Polster a également souligné qu’il y a trop peu de chiffres objectifs disponibles, ce qui donne lieu à des opinions non fondées sur l’avenir du coworking.

Trop peu d’appétit au niveau des propriétaires
Isabelle Vandeur, de CBRE, a livré une mise à jour détaillée du marché des bureaux en général. Ces deux dernières années, le take-up était inférieur d’un quart à la moyenne sur cinq ans, en raison surtout de la forte demande de bureaux de qualité, qui n’est satisfaite que dans une mesure limitée, avec 7 % seulement de bâtiments de type ‘Grade A’ à Bruxelles. Elle a fait valoir que les propriétaires sont encore réticents à louer aux exploitants de coworking par crainte d’une dépréciation. En effet, ces exploitants tentent de négocier des loyers plus bas pour des périodes plus courtes afin de rester rentables. Par conséquent, le potentiel du coworking est souvent sous-estimé, ce qui entrave l’expansion du secteur. Une meilleure compréhension des taux d’occupation et des revenus des sociétés de coworking pourrait améliorer cette situation. Koen Batsleer a donné plus de détails sur les chiffres concernant le coworking spécifiquement. Le nombre d’espaces de coworking est resté stable à environ 500, dont la moitié est exploitée par des chaînes. Le secteur représente actuellement environ 3 % du marché des bureaux, mais la croissance devrait reprendre, ce qui pourrait augmenter de manière significative sa part du marché des bureaux. Pour les propriétaires d’immeubles, le passage d’un contrat de location à un contrat de gestion peut être une solution. Cela limite la différence de revenus locatifs, tandis que pour les opérateurs, cela offre un avantage concurrentiel significatif et fait d’eux un partenaire solide.

Différences régionales
À la fin de la journée, un débat a été mené sur les spécificités et les défis par région. Kevin Van Den Bosch, également Country Manager pour IWG Belgique et Luxembourg, a parlé du marché flamand. Il a fait savoir que le CEO Mark Dixon entend étendre le réseau d’IWG en Belgique de 43 agences aujourd’hui à 200 d’ici cinq ans. Kevin Van Den Bosch estime toutefois qu’un doublement en dix ans est plus réaliste, le plus grand défi étant de trouver des collaborateurs adéquats pour réaliser cette croissance. Charles Van den Bogaert, General Manager de Working From The Hoxton, s’est adressé au marché bruxellois. Ce concept est situé dans l’hôtel branché éponyme, dans la Victoria Tower. Il est donc accessible 24/7, un grand avantage pour les réunions en ligne entre différents continents. Laurence Soetens, General Manager de Burogest Office Park, a parlé du secteur en Wallonie. Le premier établissement a été ouvert à Namur, qui recèle un important potentiel en tant que capitale de la région wallonne. L’année dernière, un site a également été ouvert à Diegem. Une analyse détaillée du secteur des centres d’affaires, du coworking et des bureaux flexibles, basée sur les chiffres de Koen Batsleer, suivra dans la prochaine édition d’Expertise News.


La remise en forme de ce texte, incluant la correction des coupures de mots, a été automatiquement générée par ChatGPT.

Source :