Les ouvertures d’espaces de travail flexibles se multiplient ces derniers mois à Bruxelles. Tous les grands opérateurs se positionnent. De quoi dessiner un paysage fragmenté entre grands et petits acteurs.
Du Trends-Tendances du 24/10/2019 (/s/r/c/1207473) 28/10/19 à 11:19 Mise à jour à 11:18 Source : Trends-Tendances
(https://trends.levif.be/economie/auteurs/xavier-attout-2541.html) – Xavier Attout (https://trends.levif.be/economie/auteurs/xavierattout-2541.html)
Les déboires du mastodonte américain WeWork l’ont encore rappelé récemment : si le coworking suscite enthousiasme et passion chez certains, il inquiète bon nombre d’autres observateurs. Principalement des acteurs du monde immobilier, dont le traditionnel conservatisme sied mal avec les codes de cette nouvelle forme de travail. Les inconnues qui entourent le modèle économique et l’ampleur de la demande pour des espaces de travail flexibles restent nombreuses. Seules des études internationales et la percée du coworking dans certaines capitales européennes permettent aujourd’hui de ne pas naviguer à vue.
Les derniers chiffres qui circulent sur le marché belge confirment en tout cas la tendance à la hausse. Mais l’ampleur de cette nouvelle vague reste toutefois peu lisible. Car, aujourd’hui, il faut le dire, le marché part un peu dans tous les sens. Pratiquement tous les promoteurs veulent aménager un espace de coworking dans l’immeuble de bureaux qu’ils développent, histoire de suivre la tendance. Sans toutefois toujours comprendre les tenants et aboutissants de ce modèle. Et tous les grands opérateurs de coworking en profitent pour prendre des positions sur le marché belge, de manière à tisser leur réseau et se faire une place au soleil au plus vite. Une véritable course contre la montre. » Ce qui fait que le nombre d’espaces qui ouvrent ces derniers temps explose, estime Cédric Van Meerbeeck, head of research chez Cushman & Wakefield. Il va donc clairement y avoir une consolidation du marché d’ici peu car je ne pense pas que ce rythme de prise en location d’espaces de bureau va perdurer. Et qu’ils vont tous se remplir. Quelques acteurs n’y survivront donc pas. »